

Le goût de l’ivresse en Martinique explore l'histoire du vin consommé par les élites martiniquaises entre 1880 et 1910. L’auteur, Louis Abel Alexis, retrace l’évolution du vin, devenu un symbole de prestige, notamment avec l’apparition du champagne. Ce livre nous plonge au cœur de la relation entre le vin et les élites, tout en abordant l'impact de l’ivrognerie et de l’alcoolisme, face à la montée du rhum et du tafia, propres aux Antilles. Un ouvrage fascinant sur l'influence coloniale.
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Le goût de l’ivresse en Martinique : Le vin des élites, l’élite des vins (1880-1910) de Louis Abel Alexis est une plongée captivante dans l'histoire du vin consommé par les élites martiniquaises durant la période coloniale, de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle. L’auteur, à travers une analyse historique approfondie, met en lumière la relation intime entre le vin et la haute société de l’île, tout en explorant les contrastes entre les influences françaises et locales.
En retraçant l’introduction du vin en Martinique dès l’époque de la colonisation, Louis Abel Alexis montre comment cette boisson, déjà bien établie en Europe, devient un symbole de pouvoir et de prestige pour les élites créoles. Importé par les premiers Européens et vendu dans les commerces de Saint-Pierre dès le XVIIIe siècle, le vin renforce le lien entre la métropole et les colonies. L’apparition du champagne, en particulier, accentue encore plus cette dynamique, marquant un tournant dans la consommation d’alcool chez les élites, qu'elles soient blanches ou métissées.
Cependant, la Martinique, tout en adoptant le vin, voit aussi le développement de boissons locales comme le rhum et le tafia, qui viennent concurrencer cette boisson d'origine européenne. Ces alcools locaux deviennent des marqueurs identitaires forts de la société créole. Le vin, bien que prestigieux, partage alors le rôle de boisson de choix avec le rhum, symbolisant à la fois la continuité et l’adaptation de la culture coloniale en territoire tropical.
Ce livre met également en lumière l’impact social de l'alcoolisation de la société coloniale. En effet, avec la montée en puissance de la consommation de vin et de rhum, l'ivrognerie et l'alcoolisme deviennent des phénomènes largement observés, non seulement parmi les élites, mais aussi dans l'ensemble de la société martiniquaise. L’auteur analyse les conséquences de ces pratiques, tant sur le plan social que culturel, tout en soulignant la particularité de l'expérience coloniale des Antilles françaises.
Avec un style clair et documenté, Louis Abel Alexis nous propose un voyage au cœur de la Martinique coloniale, où le vin et le rhum ne sont pas simplement des boissons, mais des éléments structurants de la vie sociale et des marqueurs identitaires forts des élites. L’ouvrage est à la fois une contribution précieuse à l’histoire de la gastronomie coloniale et à la compréhension des dynamiques sociales aux Antilles à cette époque.
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